Description psychologique
Logan n'est pas une femme. Non. Logan, c'est un sentiment ; une sensation ; un fantasme. Elle est cet amour qui vous ronge de l'intérieur. Cette haine qui menace d'exploser. Cette tristesse qui ne peut sortir. Ce bonheur qu'on ne veut pas laisser paraitre. Elle est le chant des oiseaux qui vous réveille le matin. Le puissant vent nordique qui agitent les branches. La petite brise du matin qui caresse votre visage. Elle est l'inconnue que l'on croise au détour d'un couloir. Celle qui sourit avant de partir. Elle est l'ombre que l'on aperçoit derrière une fenêtre. Elle est l'infime bruit de pas qui s'en va. Elle est le parfum oublié qui plane dans l'air. Elle est le petit mot écrit à la plume et laissé près de la cheminée. Elle est les quelques lettres que l'on trace sur la buée du miroir. Elle est une question. Une énigme. Elle est fine. Fragile. Si faible que dire son nom tout haut la fait s'évanouir. Logan, c'est le monde. Mais tout le monde n'est pas Logan.
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Trente pour cent Rebelle.Elite. Et pourtant désobéissante.
« Logan a toujours été une battante, une insoumise. Elle ne respecte que ses propres règles, ne suit que ses propres ordres. Elle est maitre de ses choix, capitaine de sa route, présidente de sa vie. Elle ne supporte aucune contrainte, aucune chaine, aucune cage. C'est une meneuse, pas une menée. Elle veut prendre les décisions sans pour autant avoir des responsabilités. Elle fuit la vie censée, la banalité, l'obéissance. Elle ne veut pas être comme tout le monde. Tout simplement. Le directeur, la directrice ? Rien a foutre. S'ils ont besoin d'elle en tant qu'Elémentaire, elle, elle peut très bien vivre sans eux. Ce n'est pas un problème. Vraiment pas un problème. Mais si Logan a une forte envie de liberté, elle n'en reste pas moins complètement insouciante. Alors, elle essaye fait bonne figure. Elle peint sur son visage un sourire, illumine ses yeux, détend ses traits. Elle fait du mieux qu'elle peut pour les respecter, pour paraitre à leur merci. Elle cache ses envies de meurtres sous de bonnes manières, des questions sans importances et de petites attentions enfantines. Comment je le sais ? La prochaine fois que vous la verrez en leur compagnie, fouillez bien dans son regard charbonneux. La barrière du mensonge passé, il facile de voir les flammes infernales qui trahissent son regard. Mais pour ça faut-il encore être attentif. »
Vingt pour cent Joueuse.Parce qu’après tout, ce n’est qu’une gamine.
« Logan aime le jeu. Si elle était une carte, elle serait la dame. Un nombre, le cinq. Un pion, le cavalier. Une combinaison, la quinte flush. Elle n'est pas au sommet, c'est certain. Mais elle n'est pas tout en bas, ça l'est aussi. Logan est au milieu, un milieu tendant tout de même vers la puissance. C'est d'ailleurs ce qui lui plait. Être la plus forte ne l'intéresse pas ; où serait l'intérêt de jouer ? Il n'y en aurait pas. Pour que cela soit distrayant, il faut laisser une place au hasard. Il faut pouvoir sonder le joueur adverse. Il faut pouvoir bluffer. Tricher. Manipuler. Parfois perdre, si c'est là le désir du destin. Mais il faut savoir se révéler. Refaire face. Tirer à nouveau les cartes. Découvrir le jeu de l'autre. Observer ses tics. Traquer ses faiblesses. Faire patte blanche. Et puis, finalement, frapper.
Logan connait les règles du jeu. Elle a fait toute sa vie. Alors, forcément, lorsqu'on a quelqu'un ce qui pense de Logan, la réponse la plus courante est : J'sais pas pourquoi, j'la sens pas. C'est une sensation tout à fait normal. Craindre avant de connaitre. Être prudent. Ne pas s'approcher lorsque l'on sent le danger. Préféré un pas en arrière plutôt qu'un pas en avant. Attendre. Réfléchir. Et, au moindre mouvement suspect, déguerpir. Oui, c'est une impression banale, que l'on a tous déjà ressentit. C'est la sensation d'être une proie. »
Quinze pour cent Philosophe. Il y a deux sortes de personnes : celles qui tournent en rond et celle qui le font en carré. La première catégorie est dite rêveuse, car un geste simple et répétitif permet à l’esprit de s’échapper de son enveloppe charnelle. Mais moi, qui tourne en carré, dois-je me déclarer sans imagination ?
« Logan aime rentrer dans ce genre de réflexion qui n’ont ni queue ni tête. Des questions sans réponses. Des solutions impossibles. Des problèmes qui n’en sont pas. Tout cela lui permet de s’échapper de ce monde, de voguer sur ses rêves, de s’imaginer être quelqu’un d’autre. Alors, même s’il lui arrive souvent de se perdre dans ses réflexions, Logan se plait à jouer aux philosophes. Amatrice, bien sûr. Mais il faut bien commencer un jour. »
Trente cinq pour cent Lunatique.Certains ont besoin de faire sortir la colère. Les autres, de la refouler.
« Logan est comme le vent. Imprévisible. On ne sait jamais à quoi s'attendre avec elle ; elle est le mystère à l'état brut. Elle pourra être calme le matin, heureuse l'après-midi et péter complètement un câble le soir. Colérique ? Cela dépend des circonstances. Logan peut faire preuve d'un flegme irréelle qui se métamorphosera en rage destructrice, et ce, en quelques secondes. Ces moments-là sont les plus dangereux. On dit que Logan est fille censée et intelligente. Mais si, un jour, le monde brule, ce sera elle qui lui aura mit le feu. »