« Lula, Lula, ça finira mal, quand tu pars la nuit dans les lits de je sais pas qui... »

Vous avez déjà vu danser les courbes renversantes d'une femme, lorsqu'elle ondule doucement en faisant rouler ses hanches et valser ses longs cheveux pour attiser le feu du désir au plus profond des hommes ? Vous avez déjà sentit la chaleur du plaisir au contact de la peau de l'être aimé contre votre cœur, celle de deux corps entremêlés pour ne faire qu'un prêts à se consumer de bonheur ? Vous vous sentez léger, comme au paroxysme du contentement, vous arrivez même à croire à l'illusion de cette utopie que vous savez inaccessible. Et vous vous laissez porter, porter par cette jouissance futile.

Lula elle est là pour ça, Lula c'est une fille de joie, Lula elle vend du rêve.

Lula elle aime les bonnes choses, elle ne veut qu'être heureuse et elle arrive à s'en donner l'illusion, ça ne dure pas longtemps mais c'est déjà beaucoup. Elle est accroc au sexe, accroc au plaisir inouïe que ça peut procurer, accroc à ces fragments de bonheur gratuits. Elle ne fait pas ça pour l'argent, elle ne souille pas son corps, elle n'est pas soumise.
Elle le fait pour assouvir son besoin de plaisir, elle entretient son corps c'est du sport, elle domine toujours.

Nymphomane ? C'est le mot. Elle saute sur tout ce qui bouge sans exception à partir du moment où il lui fait envie. Et elle arrive toujours à ses fins, comme de petits défis personnels pour savoir si elle peut vraiment faire craquer tout le monde. Elle se sert de son corps comme d'un objet pour obtenir tout ce qu'elle veut, pour se faire aimer et respecter de tous lorsqu'ils se rendent comptent qu'ils ne peuvent rien contre ses charmes.

Lula est donc en fait comme tous ces gens en quête perpétuelle du bonheur à travers des futilités infimes. Elle aime les choses simples quitte à ce que ça soit mauvais pour elle. L'alcool, le sexe, la drogue bien entendu, restons classique, quoi de plus jouissif qu'un peu de weed après quelques shot de vodka avant de finir brûlé dans le feu du désir ? Rien il me semble. Elle veut tout vivre, ne rien rater, on a qu'une seule vie et la mort peut arriver à chaque instant. Ne rien regretter voilà le plus important. Carpe diem !
Alors elle fait tout ce qu'on lui propose, les plus grandes folies comme les plus insignifiantes inutilités elle tente tout et plus c'est dangereux et excitant, plus elle en redemande.

Cette fille n'est pas timide pour un sous, elle ose et ça paye souvent. Extravertie, elle rayonne attire tous les regards et elle adore ça. Les gens vont naturellement vers elle comme si une chose invisible les attirait inexorablement. Charismatique voilà le mot. Elle a un charme indiscutable et allié à son exhibition permanent on ne peut pas penser l'éviter. Elle n'a donc aucun mal à se faire des amis et à se rapprocher des gens étant très tactile mais cherchant souvent plus. Certes elle est perverse, sans aucune pudeur, excentrique et tout ce que vous voulez mais elle reste orgueilleuse. Elle ne peut s'avouer vaincue, plus faible ou même ayant tort. Fierté oblige. Et celle ci est si importante qu'elle la rend redoutable, lui apportant une volonté inimaginable. On ne lui a jamais rien refusé et on ne lui refusera jamais rien. Oui capricieuse et un peu manipulatrice je vous l'accorde.

Vous comprendrez donc qu'elle ne supporte l'autorité. Les règles, les ordres, les devoirs et tout le tralala, très peu pour elle ! Elle prend un malin plaisir à transgresser le règlement et à ne pas poser un pied en cours ou alors occasionnellement. Par chance elle est remarquablement intelligente et passe toujours ses examens avec brio mais elle s'en fiche pas mal puisqu'elle est coincée ici avec pour unique soif celle de liberté. Les supérieurs la font rire, personne ne lui donne d'ordre, elle ne supporte pas ça, ou alors elle se débrouille pour gagner les faveurs des directeurs... Je crois bien que nous en revenons toujours au même point.

« Lula elle est partie, Lula elle est partie,
je crois qu'elle est partie dans les clubs, les party. »

«Elle a les yeux noirs et le corps d'une bombe,
elle aime bien traîner ici son corps comme un festin,
comme un amuse-bouche entre les reins. »

Dans la chaleur des draps, au creux des oreillers, assoupie dans les bras de Morphée, une silhouette de nymphe aux courbes de sirène semblait onduler tant la grâce auréolait ce corps endormi. Ses longs cheveux couleur caramel nimbait son visage tel l'astre du jour, ses yeux clos ne révélaient pas l'émeraude de ceux ci, seuls ces longs cils noirs se laissaient entre apercevoir. Son petit nez retroussé et sa bouche rose aux lèvres pulpeuses et joliment dessinées appelaient à la débauche et titillait la curiosité et l'envie, comme si elle n'attendait qu'une chose : que tous viennent se risquer à y goûter. Ce fruit interdit aux milles saveurs, de ce corps émanait tant de sensualité, de désir et de passion que ça en devenait presque malsain et dangereux, comme si y déposer un seul regard serait pécher.

Ses jambes aussi longues que fines n'aidaient pas à apaiser le feu ardant que faisait naître ce corps. Elles étaient joliment dessinées, musclées mais pas imposantes, bien en chaire mais fermes, restant minces et attirantes. Elle avait des épaules hautes et droites, de longs bras, et de grandes mains aux manucures parfaites et dont les doigts semblaient incroyablement fins. Des doigts de pianistes pourraient ont dire, dommage que ça ne soit le centre d’intérêt de la jeune fille, ses doigts sont déjà bien assez occupés.

N'importe quel homme remarquerait ensuite la douce poitrine aux formes généreuses et aguicheuses que Lula laisse souvent deviner, car oui cette muse possède l'art du désir, l'art du corps et du jeu. Elle ne montre pas, elle laisse deviner, imaginer, désirer. Quoi de plus tentant que ces pommes qu'il est interdit de toucher, ce fruit défendu mais obsédant, celui qui fait naître dans l'esprit des hommes les plus doux rêves et fantasmes, qui fait soulever de plaisir les cœurs les plus lourds. Cette fille est une magicienne, elle vous fait tout oublier l'espace d'un instant, elle arrête le temps, met tout entre parenthèse pour vendre quelques minutes de bonheur et de plaisir, pour rendre le plus triste des hommes heureux en croquant dans une part d'utopie en dessous de la ceinture.

Se laissait glisser dans sa chute de reins incroyable, dessiner le galbe de son fessier parfait, ou sentir son ventre plat, laissant deviner ses muscles et sa taille si fine qu'elle paraît être faite d'un corset, jouissance de plus d'un homme je vous l'accorde. Elle possède deux petites fossettes en bas du dos, et au milieu se trouve sa marque. Celle que toutes les personnes présentent à Mystic Hall possèdent. Ce petit dessin maudit, qu'elle aimerait arracher quitte à y laisser son dos, ce dessin du diable comme elle l'appelle,souvent on lui rétorque que ce n'est pas étonnant, elle semble avoir été créée pour incarner le péché de luxure, cette femme au visage d'ange et au corps de bombe, créée au cœur de l'enfer par le diable lui même.

« Elle a les yeux triste et le corps du christ,
elle aime bien traîner par ici le corps comme un festin,
pour offrir aux chiens le vide entre ses reins. »

TEXTE DE L'HISTOIRE